Visas pour la vie







Destination : Yaotsu ; préfecture de Gifu, sur l'île principale de Honshu. 
Motifs : visite du centre consacré à la mémoire du Consul Chiurne Sugihara.
Motifs : visite du centre consacré à la mémoire du Consul Chiurne Sugihara.
C'est là que j'apprit enfin l'histoire de l'homme aux timbres celui qui envoya par son action courageuse le nom de Kaunas jusqu'au Japon et dont un astéroïde promène le patronyme dans les espaces inter-stellaires.
Né le 1er janvier 1900, dans une famille Samouraï de Yaotsu, il est formé et diplômé d'un prestigieux centre japonais d'experts de l'union soviétique. Nommé directeur aux affaires étrangères au Mandchouko, il devient quelques temps plus tard le premier consul japonais que connaît la Lituanie, chargé par son pays d'y récolter des informations concernant les mouvements de troupes soviétiques et allemandes dans la région de la Baltique.
En 1940, de nombreux juifs fuyant la Pologne se retrouvent en Lituanie que vient
d'annexer l'union soviétique. Leur seule chance de quitter l'Europe en guerre est la fuite à travers l'union soviétique vers le Japon qui permet le transit via son territoire aux possesseurs d'un visa pour un pays tiers.
Un réfugié Polonais dont l'épouse était Hollandaise, fut avisé par l'ambassadeur des Pays-Bas que l'entrée dans certaines colonies ne relevait pas d'un visa mais d'un permis de séjour délivré par un gouverneur local. Avec l'aide de l'ambassadeur Hollandais de kaunas qui aposait la mention " aucun visa n'est nécessaire pour Curaçao et le Surinam et celle de Sugihara pour les visas permettant l'accès au Japon de nombreuses personnes parvinrent à fuir l'Europe.
Ainsi pendant presque un mois en août 1940 le Consul Japonais Chiune Sugihara et son épouse sans fléchir, restent assis à signer des visas, heures après heures jours après jours.
Ils en rédigent plus de trois cent quotidiennemnt, ce qui représente en temps normal plus d'un mois de travail pour un consul. Yukiko sa soeur participe également à ce travail. On lit qu'à la fin de leurs journées ils se prodiguaient des massages afin de soulager leurs mains. Rarement le consul acceptait de s'arrêter sa femme assurant avec des sandwichs pendant sa tâche. Il avait décidé de ne pas perdre une minute vu le nombre de personnes qui étaient massées devant le consulat jour et nuit dans l'espoir
d'obtenir un pareil document. Quelques fois il fallait qu'il interrompe son travail pour calmer et rassurer les personnes qui tentaient de grimper par dessus les grilles du consulat. Promettant que tant qu'il resterais une seule personne sans visa il ne mettrais pas fin à son effort et qu'aucun d'entre eux ne serais abandonné.
Après avoir reçu leurs visas les réfugiés devaient sans perdre de temps monter dans un train à destination de Moscou, puis emprunter le trans-Sibérien jusqu'à Vladivostock. Arrivés là nombre d'entre eux poursuivirent leur voyage jusqu'à Kobe, où ils obtinrent l'autorisation de demeurer durant quelques mois, avant de se diriger vers d'autres pays acceptant de les acceuillir.
Chiurne Sugihara dont les initiatives personnelles déplurent à son ministère de tutelle à Tokyo fut contraint de démissionner. Réhabilité après de nombreuses années de disgrâce et de solitude lui et sa famille, se virent reconnus pour l'exemplarité de leur action dans les années 90. Un monument destiné à leur rendre hommage se trouve maintenant devant moi et de nombreux timbres et commémorations lui son dédiées.

Né le 1er janvier 1900, dans une famille Samouraï de Yaotsu, il est formé et diplômé d'un prestigieux centre japonais d'experts de l'union soviétique. Nommé directeur aux affaires étrangères au Mandchouko, il devient quelques temps plus tard le premier consul japonais que connaît la Lituanie, chargé par son pays d'y récolter des informations concernant les mouvements de troupes soviétiques et allemandes dans la région de la Baltique.
En 1940, de nombreux juifs fuyant la Pologne se retrouvent en Lituanie que vient
Un réfugié Polonais dont l'épouse était Hollandaise, fut avisé par l'ambassadeur des Pays-Bas que l'entrée dans certaines colonies ne relevait pas d'un visa mais d'un permis de séjour délivré par un gouverneur local. Avec l'aide de l'ambassadeur Hollandais de kaunas qui aposait la mention " aucun visa n'est nécessaire pour Curaçao et le Surinam et celle de Sugihara pour les visas permettant l'accès au Japon de nombreuses personnes parvinrent à fuir l'Europe.
Ainsi pendant presque un mois en août 1940 le Consul Japonais Chiune Sugihara et son épouse sans fléchir, restent assis à signer des visas, heures après heures jours après jours.
Ils en rédigent plus de trois cent quotidiennemnt, ce qui représente en temps normal plus d'un mois de travail pour un consul. Yukiko sa soeur participe également à ce travail. On lit qu'à la fin de leurs journées ils se prodiguaient des massages afin de soulager leurs mains. Rarement le consul acceptait de s'arrêter sa femme assurant avec des sandwichs pendant sa tâche. Il avait décidé de ne pas perdre une minute vu le nombre de personnes qui étaient massées devant le consulat jour et nuit dans l'espoir
Après avoir reçu leurs visas les réfugiés devaient sans perdre de temps monter dans un train à destination de Moscou, puis emprunter le trans-Sibérien jusqu'à Vladivostock. Arrivés là nombre d'entre eux poursuivirent leur voyage jusqu'à Kobe, où ils obtinrent l'autorisation de demeurer durant quelques mois, avant de se diriger vers d'autres pays acceptant de les acceuillir.
Chiurne Sugihara dont les initiatives personnelles déplurent à son ministère de tutelle à Tokyo fut contraint de démissionner. Réhabilité après de nombreuses années de disgrâce et de solitude lui et sa famille, se virent reconnus pour l'exemplarité de leur action dans les années 90. Un monument destiné à leur rendre hommage se trouve maintenant devant moi et de nombreux timbres et commémorations lui son dédiées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire